Dans ce post, découvrez comment gérer les « questions pièges » des recruteur. En effet, en tant que coach emploi, je rencontre souvent des candidats terrorisés par les » questions pièges « .
Contenu de ce post :
#1 Les trois raisons pour lesquelles les recruteurs posent des questions pièges
#2 Les trois types de questions piège
#3 Les règles d’or à suivre face à une question piège.
#4 + Une liste de questions pièges, pour vous entrainer
Pour finir, je vous donnerais une liste de questions pièges… pour vous entrainer. Vous allez être surpris ! Mais tout d’abord, qu’est ce qu’une question piège en entretien d’embauche ? Une question piège, c’est une question qu’il est impossible d’anticiper.
Par exemple, à mon sens, « Quels sont vos qualités et quels sont vos défauts » « quelle est votre motivation » ou encore « Pourquoi vous et pas quelqu’un d’autre pour ce poste » ne sont pas des questions piège. Parce que ce sont des questions classiques en entretiens, que le candidat a pu préparer.
Une question piège, c’est donc une question imprévue. C’est une question qu’on ne voit pas venir, un peu comme un piano qui dans la rue vous tombe sur la tête. Je vous en donnerais de nombreux exemples.
#1 Quels sont les objectifs du recruteur ?
a/ Le recruteur sait que les candidats sérieux ont préparé toutes les questions classiques, du genre « qualités et défauts » il veut placer le débat sur un terrain neuf, vous parachuter dans l’inconnu.
b/ Le recruteur veut voir comment vous réagissez sous la pression. Allez vous rester calme et concentré, ou bien allez vous vous ratatiner sur votre siège, vous excuser, rougir, défaillir ?
c/ Le recruteur cherche à départager des candidats. Face à deux candidats qui ont des compétences égales, un candidat qui fait une réponse séduisante à une question piège a un avantage net.
#2 Quels sont les types de questions piège ?
a/ Les questions technique pointues : le recruteur cherche à vous coincer sur un point technique, mais aussi à voir comment vous allez réagir. Allez vous reconnaître que vous ne savez pas, allez-vous chercher une solution à haute voix ou à baratiner ?
b/ Les attaques directes, par exemple sur votre comportement en entretien, du genre « Pourquoi êtes vous toujours aussi flou dans vos réponses ? » ou encore « Etes-vous toujours aussi mou en entretien ? »
c/ Les mises en situation plus ou moins hypothétique : Si demain vous aviez un collègue avec qui vous n’arriviez pas à vous entendre, que feriez-vous ? Si demain vous deviez préparer une expédition pour l’Everest, que feriez-vous ?
#3 Les bons réflexes
a/ Eviter le style ping pong, restez calme, c’est un test. Donc, pas de réponse trop rapide, ni hautaine, ni arrogante.
b/ Répondez avec un exemple, si possible une de vos réalisations personnelles. Pensez à structurer votre exemple, à créer un cadre.
c/ Quand on ne sait pas, on ne sait pas !
#4 En bonus, une liste de questions pièges :
Avez-vous confiance en vous ?
Qu’est ce qui ferait que je ne vous choisirais pas ?
Vous constatez que votre chef tape dans la caisse, que faites-vous ?
Qu’y a t’il d’original en vous ?
Comment vous êtes-vous trouvé dans cet entretien ?
Qu’est ce que vous n’aimiez pas chez votre précédent manager ?
Si vous pouviez changer quelque chose dans votre carrière, ce serait quoi ?
Etes-vous quelqu’un d’instable ?
Vous voulez savoir quoi répondre aux questions pièges ?
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Questions interdites en entretien d’embauche
Découvrez quelles sont les questions interdites, et comment réagir, si le recruteur vous les pose quand même ! Il est bon de le rappeler : les recruteurs n’ont pas le droit de poser certaines questions. En effet, 4 sujets sont interdits.
1/ Vos opinions politiques
2/ Vos opinions religieuses
3/ Vos opinions et engagement syndicaux
4/ Votre vie privée: statut matrimonial, vie familiale et orientations sexuelles.
Question: que répondre si on vous pose malgré tout des questions sur ces thèmes ?
Sur le point 1 on peut dire « J’ai mes opinions politiques, que je garde pour moi. Pour moi, l’entreprise n’est pas le lieu pour exprimer de telles opinions. »
Sur le point 2: même type de réponse. « Je considère que l’entreprise n’est pas un endroit où parler de religion. Je garde mes idées sur ce thème pour moi. »
Sur le point 3, concernant vos opinions ou vos engagement syndicaux, il existe plusieurs types de réponses possible, à choisir selon votre personnalité: « Je n’ai travaillé que dans des petites entreprises, qui n’avaient pas de syndicats. Je n’ai jamais eu affaire aux syndicats. Je n’ai jamais pu me faire une idée. » « Je n’ai pas d’opinion particulière. Pour moi, tout dépend de l’étiquette du syndicat, et surtout de la personne qui gère le syndicat et des motivations qui l’animent. Il faut juger sur pièce ».
Sur le point 4, votre vie privée. Les discriminations les plus fréquentes portent sur la question posée au femme « Voulez-vous des enfants? ». Une réponse crédible est « En tant que femme, je pense avoir des enfants un jour, mais ce n’est pas ma priorité « .
La question « avez-vous des enfants » est parfois posée. S’agit-il d’une simple question de contexte, ce qui est souvent le cas dans une PME, ou de la question d’un recruteur peu désireux d’embaucher une mère célibataire dont l’emploi du temps laissera peu de place à la souplesse ?
Difficile à dire. Le mieux est de faire une réponse simple, sur un ton plat.
Un point clef :
Vous pouvez être choqué par certaines questions du recruteur. Faut-il pour autant se lancer dans un grand débat sur l’équité, là, tout de suite, durant l’entretien? Une réponse polie et ferme, que vous allez répéter si le recruteur insiste, est la meilleure des défenses.
A la question: Etes-vous marié(e), répondez simplement « oui » ou « non ». Ne donnez pas de détails. Si le recruteur est vraiment lourd, peut-être cette entreprise n’est elle pas pour vous.
Un dernier point: il convient de vous entrainer à répondre à ce type de questions. Il est bon de dire à haute voix vos réponses pour vous familiariser avec.
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