Promotion interne dans le privé ou le public : 7 causes d’échec

Dans cette vidéo, découvrez les obstacles qui vous empêchent de décrocher une promotion interne. Connaitre ces impasses va vous aider à choisir la bonne stratégie. Ci-dessous, transcription de cette vidéo. (Pour accéder directement au programme de coaching " Promotion interne " cliquez ici). 


INTRODUCTION

Bonjour ! Vous souhaitez décrocher une promotion interne. Dans cette vidéo, vous allez découvrir les 7 causes d'échec les plus fréquentes en matière de promotion interne. A la fin de cette vidéo, en bonus, vous découvrirez une astuce pour trouver le discours qui a le plus d’impact.

Alors, cette promotion interne ? Vous travaillez dans le secteur privé vous voulez par exemple passer de technicien à agent de maitrise.

Autre situation, vous travaillez dans la fonction publique, par exemple la fonction publique hospitalière ou la fonction publique territoriale. Vous visez une promotion au poste d'attaché, de rédacteur, de directeur territorial, de technicien ou bien encore d'ingénieur territorial.

Que ce soit pour une promotion interne en entreprise ou dans la fonction publique, bien souvent les candidats échouent pour les mêmes raison.

Découvrons maintenant les 7 causes d'échec à une promotion interne.


PREMIERE CAUSE D'ECHEC : ECRIRE UNE LETTRE DE MOTIVATION PLATE

Vous aurez parfois à écrire une lettre de motivation pour formaliser votre demande de promotion interne. Par exemple, dans le secteur public, vous aurez peut être, dans votre dossier de candidature, à rédiger une lettre pour montrer votre motivation à devenir attaché territorial ou rédacteur territorial.

L'erreur la plus fréquente, c'est de rédiger une lettre de motivation qui soit une sorte de définition du poste que vous visez. En gros, cela donne quelque chose comme « L'attaché territorial fait ceci et cela, je veux faire ceci et cela ».

Cette lettre de motivation pourrait avoir été écrite par n'importe quel candidat. Elle ne contient rien de personnel, elle ne recèle pas ce petit quelque chose, cette étincelle qui pourrait permette au décideur d'accrocher sur votre candidature.

Donc, la première erreur, c'est d'écrire une lettre de motivation plate, qui soit simplement une vulgaire paraphrase du poste. Parfois, dès le stade de la lettre de motivation, le candidat s'est tiré une balle dans le pied, parce qu'en lisant sa lettre, les décideurs se sont dit « Bof, rien de nouveau sous le soleil ».

Quand il est face aux décideurs, ce candidat ignore qu'il part avec un handicap, du fait de sa lettre de motivation plate. Remonter la pente n'est pas impossible, mais va être difficile.


DEUXIEME CAUSE D'ECHEC : LA PRESENTATION FLEUVE 

En entretien, le candidat part sur un récit par le menu de tout ce qu'il a fait.

Alors en 2012, j'ai fait ceci, et en 2014, j'ai fait cela...Le candidat raconte son parcours, et noie ses interlocuteurs sous une masse de détails. Quel est le risque ?

Le risque, c'est que ce candidat se fasse couper lors de sa présentation et perde tout ses moyens.


TROISIEME CAUSE D'ECHEC : LE CANDIDAT LISSE

C'est le candidat qui joue la sécurité, de ce fait, en entretien, il présente une personnalité passe partout. Tétanisé par la peur de la gaffe, dominé par l'envie de plaire à toutes et à tous, ce candidat ne marque personne.

Aussi, ce candidat peut susciter des questions provocatrices des décideurs. Devant une personnalité trop lisse, trop scolaire, certains décideurs sont tentés de gratter le vernis, pour voir si le candidat a quelque chose dans le ventre.


QUATRIEME CAUSE D'ECHEC : TROP SE REPOSER SUR SA CONNAISSANCE DE LA MAISON

Beaucoup de candidats abusent de l'argument « je connais déjà la maison » Cet argument n'est pas suffisant en lui même.

Si vous faites face à des candidatures internes, les autres candidats, eux aussi connaissent la maison. Si vous faites face à des candidatures externes, c'est que le décideur a jugé, a priori, que des candidatures externes pouvaient faire l'affaire.

Par ailleurs, entre connaître la maison et sembler trop sur de soi, voire arrogant, la frontière est parfois extrêmement mince. Les décideurs n'aiment pas que les candidats se sentent en terrain conquis.


CINQUIEME CAUSE D'ECHEC : L'ABSENCE D'ARGUMENTS

Le candidat parle dans le vide, empile des grands mots, fait de belles phrases. Aucune de ses affirmations n'est argumentée, les décideurs doivent le croire sur parole.

Plus encore, les décideurs doivent creuser chacune des affirmations du candidat, lui tirer les vers du nez, et cela les fatigue. L'échange devient laborieux, pesant.

Quand il apprend que sa candidature a été rejetée, ce candidat a du mal à comprendre ce qui lui est arrivé, et il se demande « Pourquoi ? » Ce qui s'est passé, c'est que les décideurs ont eu l'impression de se retrouver face à un écran de fumée.


SIXIEME CAUSE D'ECHEC : SE LAISSER DEBORDER PAR LE STRESS

Les principaux symptômes sont les suivants : regard fuyant, voix mal assurée, absence de présence physique, gestes compulsifs.

Bilan : les décideurs concluent que le candidat manque de confiance en lui, et donc qu'il n'est pas prêt pour le poste.

Suite à cet échec, le candidat perd le peu de confiance en lui qui pouvait lui rester.


SEPTIEME CAUSE D'ECHEC : L'ABSENCE D'ELEMENTS DIFFERENCIANTS

Le candidat ne sait pas se démarquer d'autres candidats au parcours similaire; il. Quand on lui pose la question « Pourquoi vous et pas un autre ? » alors là, c'est le grand silence. De même, ce candidat il est très embarassé quand on lui pose la question « Comment vous voyez-vous dans 5 ans ? » A cette questions, le candidat répond des banalités, du style « je me vois avec plus de responsabilités » Rien de transcendant là dedans !

Les décideurs oublient très vite ce candidat qui n'a semble t'il rien de particulier à apporter.
Je vous l’annonçais au début de cette vidéo, c’est maintenant l’heure du conseil bonus. La question est la suivante : comment trouver le discours qui a de l’impact ?

L’idée, quand cela est possible, c’est de vous renseigner sur les personnes qui vont participer au processus de décision. Souvent, chacune de ces personnes a une marotte ou un dada. Par exemple, tel manager peut être très sensible à la thématique de la qualité, tel autre au contrôle des coûts. L’idée, c’est, comme par hasard, vous puissiez appuyer sur de tels éléments lors de la phase d’échanges. Aussi, une visite discrète sur les profils Linkedin de ces personnes peut vous donner une idée de leurs parcours et des points de connexion possibles.


POUR CONCLURE :

Quand on prépare un entretien d'embauche, pour intégrer une entreprise ou une administration que l'on ne connait pas, on sait qu'il faut se préparer, et on va bien souvent affuter ses arguments.

A contrario, quand il s'agit d'une promotion interne, la tentation, est souvent de moins se préparer, en se disant « bon, je suis déjà dans la place, je saurais quoi dire... » Résultat : ce ne sont pas toujours les meilleurs candidats qui sont promus, mais ceux qui sont le mieux préparés et savent le mieux se vendre.

Si on prend un peu de recul, le problème, c'est que dans une carrière, on a finalement assez peu d'entretien de promotion internes. De ce fait, quand on échoue, bien souvent, on ne sait pas exactement pourquoi. Et il faut parfois attendre un, deux ou trois ans, avant de pouvoir saisir une nouvelle opportunité. Avec cette vidéo, j'espère vous avoir ouvert les yeux, sur les principales causes d'échec à l’occasion d’une promotion interne.


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